Sommaire

  1. Domination : les 3 cases à cocher
  2. Qu’est-ce qu’un.e Dominant.e ?
  3. Est-ce fait pour toi ?
  4. Responsabilités & obligations

Dans cet article, on va s’intéresser à la partie domination du duo BDSM très chaud : Domination & Soumission. On t’a déjà perdue ? N’hésite pas à d’abord consulter notre article sur les bases du BDSM.
Si tu t’intéresses au BDSM, il est essentiel de comprendre la fameuse dynamique Domination/Soumission – qui peut aussi s’écrire D/s. En effet, elle est traditionnellement au cœur de toute relation BDSM. Bien que la pratique se démocratise et que de nouvelles approches fondées sur d’autres rapports émergent ! Il est donc généralement très courant de rencontrer ces deux rôles phares : dominant.e et soumis.e. Et cela peu importe le degré d’intensité ou la nature des expériences vécues : des jeux de rôle soft aux humiliations publique ! Es-tu prêt.e à réveiller la Domina qui sommeille en toi ?

Les 3 bases de la domination

Comment mettre en place une dynamique de pouvoir saine et stable entre toi et ton ou ta sub (petit nom des soumis) ? C’est LA première étape avant tout achat impulsif de cravache en cuir ou d’abonnement au Donjon du coin ! Assure-toi bien qu’elle remplisse ces trois cases :

1) Le consentement

Il n’y a rien de plus excitant que quelqu’un qui s’abandonne totalement à toi et te laisse consciemment prendre le contrôle sur son corps ! Le mot clef ici ? Consciemment ! Et cela n’est pas possible sans avoir obtenu au préalable un consentement explicite et enthousiaste. Le consentement permet également de respecter les limites de l’un et de l’autre. Et cette étape est à renouveler pour chaque nouvelle pratique ou session, qu’elles soient de nature sexuelle ou non : cela ne fait aucune différence !

⚠️ ATTENTION : Si vous forcez votre soumis.e à faire quelque chose contre sa volonté, alors ce n’est pas être dominant, c’est de l’abus.

2) Négociations et limites

Le Dominant n’a absolument pas le dernier mot sur tout. Il est important ici de différencier pouvoir et contrôle. En effet, le Dominant a beaucoup de contrôle, mais il a en revanche peu de pouvoir. Et surtout, les deux partenaires sont totalement égaux. Avant la moindre interaction, chacun partage explicitement ses envies et fixe ses limites. Tout est pré-négocié ! Cela pose des bases saines et permet d’imposer le consentement des deux parties dès le début.

☝️En résumé : Le soumis ou sub, consent à donner le contrôle – total ou partiel – au Dominant dans un cadre précis.

3) Le safe word

On détaille son utilisation, juste ici. Les envies et les limites changent avec le temps, notamment lorsque l’on débute dans le BDSM et que l’on découvre un peu tout en même temps. On a envie d’essayer, sans vraiment savoir si cela va nous plaire. Il est donc primordial d’avoir une porte de sortie et d’être en capacité de dire « Stop » quand on sent que cela va trop loin. C’est extrêmement rassurant et sexy. Sexy ? Oui, car en ayant ce filet de sécurité, on se permet plus facilement de tester, d’essayer et de repousser ses limites.

💡Sauter d’un avion à plus de 1000 m de haut, ça te tente ? NON. Avec un parachute et en tandem ? Ha, tout de suite ça donne plus envie !

Si on sort un peu du cliché tout-de-cuir-vêtu et cuissardes en latex, on réalise rapidement qu’il n’existe pas un type de Dom, mais une infinité.

Qu’est-ce qu’un.e Dominant.e ?

Bien que le Dominant soit souvent illustré par un homme autoritaire – qui adore faire des pompes et est généralement très puissant – le genre n’a aucune importance. Les Dominant.es sont nommé.es « Dominant/Dominatrice ou Dom », habituellement avec une majuscule. Tu peux bien sûr également demander à ton soumis de t’appeler par un titre « honorifique ». Les plus courants sont Madame ou Maîtresse, mais n’hésite pas à faire preuve d’imagination !

Dominant.e un jour, Dominant.e toujours ?

Absolument pas, tu peux tout à fait inverses les rôles. Particulièrement au début, pour trouver ce qui te correspond ou même te challenger. Tu peux aussi tout naturellement souhaiter changer de temps à autre, ou sentir que tes besoins évoluent avec le temps. Il y a d’ailleurs un terme pour cela dans le BDSM : switch. Il désigne les pratiquant.es qui aiment inverser et varier les rôles, selon les partenaires ou les envies.

Différents types de Dominations

Est-ce que si j’ai une paire de menottes et un bandeau en soie noire, je rentre illico dans la catégorie des Doms ? Pas nécessairement. Si on sort un peu du cliché tout-de-cuir-vêtu et cuissardes en latex, on réalise rapidement qu’il n’existe pas un type de Dom, mais une infinité. Il n’y a tout simplement pas de règle, une fois que les bases solides et la confiance sont installées ! Et c’est la beauté des sexualités « hors normes » : elles laissent place à beaucoup de créativité. Tu peux donc imaginer tes propres scénarios et expériences BDSM. Cependant, il existe des scénarios « classiques » que tu peux évidemment adopter et adapter :

😛 Le duo Dom/brat 
Le mot anglais « brat » peut se traduire par « sale gosse » en français. Dans cette dynamique, le soumis se rebelle ou fait des caprices. Prépare-toi à un vrai rapport de force avec ton ou ta sub qui te désobéit, et toi qui le punis en retour.

💆Service Top et Bottom
Dans le langage BDSM, Top désigne la personne qui « donne » et Bottom la personne qui « reçoit ». Malgré les idées reçues, le Dominant est souvent celui qui « donne » tandis que le soumis « prend ». Lorsque tu te proclames « Service Top », tu vas, par exemple, réaliser un fantasme qui est surtout celui de ton ou ta sub. Les Service Top aiment « servir » et voir l’autre prendre son pied !

🗣️ Les Maître et Maîtresse et leur esclave
Ici la personne Dom reçoit le contrôle sur quasiment tout ce qui concerne la relation BDSM. Ton sub, qui peut être désigné d’« esclave », n’est souvent pas en mesure d’argumenter ou même de refuser un ordre (toujours dans le respect de ses limites !). Tu peux par exemple lui donner la permission de parler ou de jouir, et le punir s’il ne suit pas bien tes ordres.

🍭 Les Papa/Maman 
Le ou la Dom joue le rôle du parent (aussi appelé le soignant) et le soumis joue le « petit ». Tu peux avoir envie de protéger et de prendre soin de ton « petit », mais aussi vouloir le discipliner. Chacun son kink !

🐩 Le pet play 
La Dom est la propriétaire d’un animal domestique « joué » par le soumis. Les couples reproduisent généralement la relation qui existe entre un maître et son animal de compagnie. On te décrypte le pet play dans cet article sur les kinks avancés !

🩸Sadomasochisme
Un duo qu’on ne présente plus ! Tu es la sadique qui aime faire du mal a son ou sa maso – qui aime tout autant ça ! On parle bien sûr de faire mal sans blesser. Tu te demandes quelles sensations réveille un jeu de sang sexuel ? Découvre-le en écoutant cet audio douloureusement sexy. 

Un dominant menotte sa soumise
Les sexualités « hors normes » laissent place à beaucoup de créativité. Tu peux donc imaginer tes propres scénarios et expériences BDSM.

Plutôt Dom ?

Comment savoir si l’on penche plutôt vers le côté Dominant de la balance ?  Le mieux est évidemment de tester et d’explorer. Mais voilà tout de même de quoi nourrir ta réflexion !

Être Dom c’est :

✔ Avoir le contrôle : Si tu as un fort besoin de contrôle, il est probable que cela t’apporte un immense plaisir de soumettre ton partenaire à ton bon vouloir. Mais cela peut être aussi l’occasion d’inverser les rôles. Si tu as tendance à rester passif et à laisser l’autre prendre toutes les décisions, c’est très grisant de te retrouver aux commandes et de voir l’autre lâcher totalement prise sur tout. Des deux côtés, cela peut s’avérer très excitant…

✔ Donner : En tant que Dom, tu es en quelque sorte là pour servir les désirs et fantasmes de ton ou ta soumise, en plus des tiens. Ta seule mission une fois briefé.e sur ce qu’il aime et ses limites ? Le rendre fou de plaisir. Qui n’a jamais rêvé d’être le Père ou la Mère Noël de l’érotisme et de réaliser tous les fantasmes de son ou sa partenaire ?

Être Dom ce n’est pas :

✘ Infliger seulement de la douleur : La relation Dom/sub n’implique pas forcément peine et violence. C’est une idée reçue complètement fausse. Il n’y a pas une seule façon de dominer quelqu’un ! Il est par exemple possible d’utiliser le Bondage uniquement pour approfondir les liens et la confiance entre toi et ta soumise, sans jouer sur la pression des nœuds.

✘ Restreindre tout plaisir : Le rôle du Dominant n’est pas d’interdire à tout prix tout plaisir à l’autre. Bien au contraire ! Prenons l’exemple de l’edging, où le seul supplice subi est un orgasme retardé, mais aussi généralement meilleur. On peut donc jouer avec les sens, et imaginer des scénarios sans y inclure nécessairement des punitions et des interdictions.

Certains aiment en faire un mode de vie, tandis que d’autres limitent leur pratique à des sessions « cadrées », qui n’empiètent pas sur leur quotidien.

Un rôle dominant

Qui dit grand pouvoir dit aussi grandes responsabilités ! On te résume les principales obligations que les Dominant.es doivent toujours tenir :

  • Assurer le bien-être de toustes
    Bien que les limites et les scénarios potentiels ont été négociés en amont, le Dominant reste responsable d’une grande partie de la dynamique créée. C’est lui qui tiens les rênes. Si tu décides d’être team Dom, tu es responsable du bien-être physique et mental de ton soumis. Tu dois également toujours avoir bien en tête ses limites, et t’assurer de les respecter à chaque instant.
  • On demande !
    Il est facile de se laisser emporter par le moment, et de vouloir surprendre l’autre ou commencer tout azimut ce nouveau jeu de rôle qu’on a en tête depuis des semaines ! Un bon point pour l’enthousiasme, MAIS il est primordial de toujours prendre le temps d’en discuter avant avec l’autre. Toujours !
  • L’aftercare
    Les expériences BDSM peuvent être très fortes en émotions, et demander un effort physique mais aussi de concentration (garder les limites de chacun en tête, veiller à la sûreté et au confort de tous…). La séance « post-jeu » que l’on appelle « aftercare » est donc indispensable pour redescendre en douceur et être là l’un pour l’autre. Attention à ne pas retomber dans la dynamique de pouvoir : ici, le Dom et le sub prennent soin mutuellement l’un de l’autre.

Tu as désormais toutes les clefs en main pour te lancer dans l’exploration du monde de la domination. Certains aiment en faire un mode de vie, tandis que d’autres limitent leur pratique à des sessions « cadrées », qui n’empiètent pas sur leur quotidien. Libre à toi d’inventer de nouveaux rôles et de nouveaux jeux, toujours dans le respect des règles d’or du BDSM !  Si tu veux commencer tout doucement, en solitaire, le temps de quelques minutes d’abord : nous avons toute une sélection d’audios BDSM qui n’attendent que toi et tes ordres !


À PROPOS DE FEMTASY

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On ne cache aucun secret honteux, et on ne cherche pas à délivrer de discours frappant au monde entier. femtasy, c’est un moment. Celui où tu écoutes ton désir – au sens propre comme au figuré.

Tes fantasmes. Ton femtasy.

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