Tu aimerais t’initier au BDSM mais tu ne sais pas par où commencer ? Ces quatre lettres – souvent vues comme mystérieuses ou même dangereuses – font en fait référence à un ensemble très large de pratiques sexuelles : Bondage, Discipline, Domination & Soumission, Sadisme & Masochisme. Pas de pression, si veux t’en tenir aux fessées et aux jeux de rôle : tu peux tout à fait choisir de n’expérimenter qu’une partie de cet univers sexuel.

Donnez-moi un B, donnez-moi un D…

Tu veux savoir où tu mets les pieds et la vulve avant de choisir ce que tu as envie d’explorer ? Voilà à peu près à quoi t’attendre pour chacune des quatre grandes activités sexuelles BDSM :

Bondage : Il y a de grandes chances que tu finisses menottée ou ligotée ! L’idée est d’attacher l’autre afin de restreindre ses mouvements ou de l’immobiliser complètement. Cordes, camisoles, foulards en soie… Tout est possible ! Le Shibari est par exemple une technique de Bondage.
Discipline : Tu as toujours aimé jouer à la maîtresse ? Tu vas adorer cette partie-là. Le but est de contrôler les faits et gestes de son partenaire en utilisant des règles, des punitions et/ou des récompenses. Elle est très souvent au cœur du reste des pratiques BDSM.
Domination & Soumission (aussi écrite D/s) : Ici, on se concentre surtout sur la relation de pouvoir entre les deux pratiquants. Il y a forcément un(e) dominant(e) et un(e) soumis(e). Question cruciale : tu préfères donner la fessée ou la prendre ?
Sadisme & Masochisme : Parfait pour toi si tu aimes prendre du plaisir en torturant et/ou humiliant l’autre (sadisme), ou l’inverse (masochisme donc !). Inutile de sortir tout de suite les couteaux, on peut commencer tout doux avec des pinces à mamelons ou de la cire chaude. 

Bien sûr, il n’y a pas de rôle prédéfini, tout est intervertible : tu peux être soumis un jour et dominante le lendemain. 

Une pratique sexuelle basée sur le respect, la communication et le plaisir ? On signe où ?

Démystifier le BDSM

Le BDSM est souvent entouré de clichés et d’idées reçues. On remet les pendules à l’heure : 

🛑« Le BDSM est forcément violent » : Faux ! Bien sûr il peut l’être mais c’est loin d’être toujours le cas ! Un exemple ? Une Dominante peut tout simplement ordonner à son Soumis de lui masser les pieds ou d’aller plus souvent à la gym. Si violence il y a, elle est strictement consentie et encadrée. 

🛑« Le BDSM est dégradant » : Encore faux ! Dans le BDSM, la dégradation est consentie et peut être une forme d’exploration érotique. Tu as du mal à lier dégradation et plaisir ? Dans cette histoire audio Héloïse te raconte comment elle le rend fou avec une Golden Shower. Plus aucun doute : c’est ultra hot. 

🛑« Les pratiquants de BDSM sont des personnes traumatisées » : Pas du tout ! Merci Christian Grey d’avoir véhiculé un tel cliché 🙄 ! Les personnes qui s’engagent dans le BDSM sont des individus consentants qui font le choix éclairé d’explorer leur sexualité. 

Le BDSM le vrai, bien loin des clichées, repose sur deux notions fondamentales à avoir toujours en tête :

  1. Consentement : Pierre angulaire de toute expérience BDSM. Il est essentiel de discuter et d’obtenir le consentement de tous les partenaires avant de se lancer dans une session. 
  2. Communication : La communication ouverte et honnête est cruciale. Parle de tes désirs, exprime tes limites et tes fantasmes avec ton partenaire BDSM pour une expérience optimale… et très chaude.

Pourquoi on t’encourage à tester le BDSM  ? 

Une pratique sexuelle basée sur le respect, la communication et le plaisir ? On signe où ? D’ailleurs, le BDSM se démocratise de plus en plus : le succès immense de 50 nuances plus sombres (même si niveau cliché… on décroche le pompon !), la série BONDiNG sur Netflix, la multiplication des chokers et harnais… Et c’est tant mieux ! Car oui, s’initier au BDSM a de nombreuses vertus : 

  1. Il pousse à l’exploration personnelle : ces pratiques, plus ou moins extrêmes, sont une vraie opportunité pour te connecter à tes fantasmes et les assumer, même les plus tabous (ou surtout ?). À la clef ? Emancipation sexuelle et boost de confiance en toi.  
  2. On ne va pas se le cacher, la partie qu’on préfère dans le sexe, c’est quand même le plaisir ! Et ils sont nombreux dans le BDSM. Les pratiques étant très variées : tu peux facilement te laisser surprendre et découvrir de nouvelles sensations… intenses.  
  3. Cela resserre les liens avec ton ou tes partenaires (sans mauvais jeu de mot !). La pratique étant basée sur la confiance, une vraie intimité s’installe entre les pratiquants.  
Une botte BDSM sur un torse nu
La pratique du BDSM repose sur la confiance et l’intimité qui s’installent entre les partenaires

Les 3 règles d’or à avoir toujours en tête 

Attention, on ne se lance pas n’importe comment dans le BDSM. Il existe trois règles d’or pour garantir la sécurité et le bien-être de tous.  

  1. La Règle SSC : Sain, Sécurisé et Consensuel (SSC) est un principe essentiel du BDSM. Il met l’accent sur la santé mentale, la sécurité physique et le consentement mutuel.
  2. Le « Safeword » : Ce « mot de sécurité » choisi en amont permet d’indiquer quand il est nécessaire de mettre fin à une activité ou de faire une pause. L’idéal est d’opter pour un mot hors contexte, comme « tofu », afin de ne pas perturber les jeux de rôle (dur, dur de vraiment entrer dans le rôle d’une soumise si ton « safeword » est « Stop » ou « Non »). L’autre option est de mettre en place un système de « feux de circulation » :
    🟢 Vert pour « J’adore, continue »
    🟡 Orange pour « Je suis à la limite, continue, mais avec précaution »
    🔴 Rouge  pour « Arrête de suite ! »
  3. L’ « Aftercare » ou Soins Après Séance : Après chaque session BDSM, assure-toi de prendre bien soi de toi et de ton partenaire. Offrez-vous mutuellement du réconfort, de l’affection et vérifiez que vous vous sentez bien émotionnellement. 

Envie de t’initier au BDSM ? Guide en 4 étapes 

Tu es toute excitée à l’idée d’explorer l’une de ces pratiques ? Avant d’enfiler ton masque en cuir et d’agiter ton fouet dans tous les sens, voilà quatre conseils d’initiée : 

  1. Fais tes recherches : Tu peux aller plus loin en lisant des livres sur le sujet, en rejoignant des groupes en ligne ou encore en allant à des salons (si tu peux te faire accompagner par quelqu’un c’est encore mieux !)
  2. Trouve les bons partenaires : Que tu veuilles pratiquer avec ton ou ta partenaire ou avec de nouvelles personnes : assure-toi de te sentir toujours en confiance et en sécurité ! Il existe des sites de rencontre spécialisé BDSM, et même des soirées dédiées pour te familiariser avec ta nouvelle communauté.
  3. Établie un accord préalable : Avant de démarrer quoique ce soit, il est primordial de discuter avec ton partenaire des activités que vous souhaitez essayer, des limites à respecter et de vos « safe words ». C’est une sorte de contrat à mettre en place entre vous afin de bien cadrer les choses. Plutôt sexy, non ?
  4. Commence seule : pas encore prête à donner vie à TOUS tes fantasmes ? Tu peux commencer à t’initier seule au BDSM en écoutant les audios & histoires érotiques femtasy qui vont du BDSM soft au plus… hardcore. 

Et n’oublie pas : la pratique du BDSM est une exploration très personnelle et unique. Sois toujours à l’écoute de tes propres désirs, reste ouverte et curieuse tout en respectant tes limites !


À PROPOS DE FEMTASY

femtasy, ce n’est ni du porno ni un podcast.

On ne cache aucun secret honteux, et on ne cherche pas à délivrer de discours frappant au monde entier. femtasy, c’est un moment. Celui où tu écoutes ton désir – au sens propre comme au figuré.

Tes fantasmes. Ton femtasy.

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